Nos utilisateurs ont du talent et le partage avec nous ! Comme Laure, n'hésitez pas à nous transmettre vos réalisations... nous nous ferons un plaisir de vous publier dans le blog au moyen d'une interview.
SONY : Bonjour Laure, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Laure B. : Bonjour Morgane, je travaille dans l’audiovisuel et j’endosse plusieurs casquettes. J’ai une formation de journaliste qui me permet de construire des récits, et un intérêt pour la technique pour comprendre les outils avec lesquels je travaille. Au cours des rencontres, j’ai acquis une solide expérience de captation de concerts, mais je travaille également sur des formats de reportage institutionnel et à l’écriture et la réalisation de documentaires.
SONY : Pouvez-vous nous parler du voyage lors duquel vous avez réalisé votre court-métrage ?
Laure B. : Un village inuit du Nunavik au nord du Québec m’a fait venir pour donner des cours de vidéo aux élèves de l’école. J’ai très rapidement commencé à faire des petits portraits de certains d’entre eux. Le but premier était de capter leur attention sur ce media en leur montrant ce que l’on pouvait réaliser très simplement. J’ai ainsi accompagné un jeune de 13 ans à la chasse, une jeune de 16 ans m’a fait des démonstrations de chant de gorge… Au fil des jours, l’envie de réaliser un documentaire sous un format plus long sur ces jeunes me titillait et j’ai très vite réfléchi à lier ces histoires entre elles. J’ai ainsi rapporté un documentaire de trente minutes qui montre la vie de jeunes inuits aujourd’hui, que j’espère pouvoir inscrire en festival en France et qui sera diffusé sur la chaîne locale du village.
SONY : Quel est votre rapport à la photographie, à la vidéo ?
Laure B. : Mon rapport à l’image à commencer par la photographie. J’ai toujours aimé capturer l’instant et petite j’ai fais pas mal de pellicules dont de nombreux clichés ratés. J’ai travaillé mon regard et la composition comme ça. Et étant donné que j’adorais ça, j’avais décidé de devenir reporter photographe, car j’aimais aussi raconter les histoires des autres. Ensuite j’ai véritablement découvert la vidéo, et c’est l’envie de réaliser des documentaires qui a primé.
SONY : Pouvez-vous nous parler de votre matériel photo/vidéo, et en l’occurrence de l’utilisation que vous avez de votre α7S II ? Quelles qualités lui trouvez-vous ? Avez-vous été satisfaite de son utilisation lors de votre voyage ?
Laure B. : Je continue évidemment la photo, mais uniquement en argentique avec un vieux Minolta XGM. Le résultat me bluffe à chaque fois et c’est aussi un moyen pour moi de dissocier le travail du loisir.
En vidéo, j’ai investi très récemment dans l’α7S II. Je l’ai vraiment testé lors de ce séjour chez les inuits et j’avoue que j’avais quelques inquiétudes par rapport aux températures et l’incidence du froid sur la durée des batteries. Là-bas, j’ai eu le droit à toutes les météos, du grand ciel bleu au blizzard, avec des températures entre -20 et -36 et un ressenti jusqu’à -48°C. Sur l’ensemble des tournages, j’ai perdu le retour écran 4 fois seulement, et utiliser le viseur est très compliqué car avec la respiration il givre instantanément. Dans ces cas là, il suffit de ranger le boitier cinq minutes dans sa housse pour qu’il récupère quelques degrés et fonctionne de nouveau parfaitement. Quant aux batteries, j’avais été prévoyante, et je n’ai jamais eu de soucis. Elles perdent évidemment de la durée de vie avec le froid mais pas autant que ce que j’avais anticipé. Enfin j’avais peur que des changements de températures violents engendrent de la buée sur l’optique, la différence pouvant aller jusqu’à 60°C en un franchissement de porte. Le seul moment où cela s’est produit c’est lorsque je me suis faufilée sous la banquise à marée basse où l’atmosphère est plus douce et surtout beaucoup plus humide. J’ai simplement retiré le filtre protecteur pour parer à ce souci. Maintenant que j’ai vu les rushes, je trouve que ce boitier a des profils très intéressants, à tel point que je ne compte pas étalonner le film (j’ai tourné en Cine4). Les blancs sont bien rendus et il y a toujours de la matière dans l’image. J’ai fais tous les tournages à la main et la stabilisation est superbe. J’ai également testé le ralenti et le rendu est très intéressant. Pour le son, pouvoir rentrer un micro HF en mini-jack tout en branchant un casque, c’est parfait. Enfin le must, les images d’aurores boréales sont très belles ! Pour ce genre de tournage, c’est un boitier idéal car très peu encombrant, doté d’une qualité d’image qui selon moi rivalise largement avec d’autres caméras professionnelles. Je suis donc ravie de mon achat !
Merci Laure, très belle continuation à vous ! Découvrez le court métrage de Laure... et n'hésitez pas à commenter et partager
TEST ALPHA 7 Sii - EXTREME COLD CONDITIONS from Laure Bourru on Vimeo.